Le lin, un apport essentiel en Oméga-3
Une graine aux multiples bienfaits
La graine de lin est un excellent aliment complémentaire pour apporter de la brillance à la robe de vos chevaux. Sa faible teneur en amidon et en sucre permet de le donner aux chevaux devant être nourris avec des aliments pauvres en amidon (fourbus, Cushing, PSSM,…)
La graine de lin peut également être utilisée à des doses plus importantes pour ajouter des protéines et des calories utiles aux régimes alimentaires des chevaux, en particulier ceux qui ont un travail soutenu ou qui ont du mal à garder de l’état.
Cependant, c’est la teneur élevée en oméga 3 de la graine de lin qui la rendent intéressante pour l’alimentation des chevaux en hiver ou à ceux qui suivent une diète limitée en herbe (fourbus, Cushing, boxes, pistes,…).
Les acides gras oméga 3 sont essentiels dans le régime alimentaire, ce qui signifie que le cheval doit les obtenir de la nourriture qu’il mange.
L’herbe est une source riche en oméga 3, mais ces composés fragiles sont détruits pendant le processus de séchage du foin et ne sont pas présents dans les graminées en hiver.
Une alimentation pauvre en acides gras oméga 3 s’est avérée pro-inflammatoire. Le foin présente des teneurs faibles en oméga 3, mais riches en oméga 6, or, il est important de maintenir un bon rapport entre les oméga 3 et 6.
Pourquoi du lin extrudé ?
La graine contient le linamaroside, un hétéroside cyanogénétique, (qui libère du cyanure) qui peut être à l’origine d’intoxication. Cet hétéroside est altéré par la chaleur. Le traitement thermique de la graine de lin est donc indispensable.
Ce pourquoi nous avons fait le choix de vous proposer des graines de lin ayant été extrudées et moulues. La thermo-extrusion est une succession de compressions et de décompressions importantes de la graine de lin qui font subir à celle-ci une montée en température élevée et brutale pendant un temps très court.
Ce procédé a plusieurs avantages :
il entraîne une libération des huiles contenues dans les cellules des graines d’où une meilleure assimilation par l’organisme ;
la cuisson des protéines améliore leur digestibilité tout en les préservant, d’où une meilleure valorisation par l’animal ;
il neutralise les facteurs anti-nutritionnels (composés cyanogènes) et oxydants (lipases et lipoxydases) naturellement présents dans les graines, ce qui permet aux animaux de les consommer en toute sécurité.